Parmi les résultats présentés, l’indice des refuges climatiques montre des variations importantes entre le présent et le futur. Le RCP 4.5 montre que les zones susceptibles d’être des zones de refuges dans le futur se situent le long de la côte atlantique.
Sélectionné pour la qualité de la recherche menée pour évaluer les effets du changement climatique sur la biodiversité de Nouvelle-Aquitaine, notre programme « Les Sentinelles du climat » a intégré la programmation de la rencontre internationale « Living Planet ». Fanny Mallard, coordinatrice scientifique, y a alors exposé une partie des résultats de notre vaste programme financé par l’Europe, la Région Nouvelle-Aquitaine, le département de la Gironde et celui des Pyrénées-Atlantiques. Elle a notamment participé à une « session de poster » : les scientifiques s’appuient sur des posters présentant une synthèse de leurs recherches pour amorcer la discussion entre chercheurs. Le poster Sentinelles illustrait donc les travaux de modélisation de la modification de répartition des espèces de papillons et libellules face au changement climatique. Les échanges ont aussi été axés sur l’identification des refuges climatiques futures.
Le programme a suscité un engouement notable et les rencontres réalisées pourraient engager des collaborations avec des chercheurs de l’Université de Leicester en Angleterre et de l’Université de Leipzig en Allemagne.
Plus globalement, des centaines de conférences, d’ateliers et de sessions poster ont porté sur les dernières découvertes sur l’environnement et le climat de la Terre tirées des données satellitaires. Il en ressort notamment le rôle de l’observation de la Terre dans la construction d’un avenir durable et d’une société résiliente.