Pour cette revue de presse estivale, nous vous proposons un focus sur un milieu naturel, la forêt, et sur un des effets du changement climatique sur les organismes vivants, la réduction de la taille des individus.
Mais commençons avec la marmotte qui est l’une des espèces sentinelles du climat. Le choix de cette espèce, que nous étudions dans les Pyrénées, est liée aux études en cours dans les Alpes. Ce reportage de France 3 présente l’étude et les résultats de suivi engagé depuis 30 ans sur la marmotte par l’Université de Lyon : elles font moins de petits et les populations alpines tendent à diminuer…
Les forêts et le changement climatique
Pendant cet été, de nombreux articles ont ainsi relayés les observations ou les recherches sur les forêts dans le monde. Un article de la plateforme e-rse détaille les effets de la montée du niveau de la mer sur les forêts côtières du continent américain, créant des » forêts fantômes « . En France, se sont les vagues de chaleur à répartition qui font mourir les forêts françaises, comme le relate cet article de Actu-environnement. C’est aussi le cas dans les forêts de séquoias américaines…
Et, suite aux nombreux de feux de forêts de cet été 2017,de nombreux articles ont mis en avant le changement climatique comme facteur aggravant des feux de forêts, comme par exemple cet article de Libération.
Conséquence physiologique du changement climatique : la taille des organismes
Plusieurs équipes travaillent sur la réduction potentielle de la taille des organismes ectothermes en lien avec l’augmentation des températures. Une équipe de l’Université de Colombie-Britannique a publié dans Global Change Biology, les résultats de la modélisation de la diminution de la taille des poissons, en lien avec la diminution de l’oxygène dissous dans les océans et l’augmentation de la température de l’eau (Sciences et Avenir).
Une équipe regroupant les Universités de Toulouse en France, de Bohême du Sud (République Tchèque) et de Linköping (Suède) a modélisé la diminution de taille d’autres ectothermes. Les modèles montrent que cette stratégie d’adaptation est bénéfique à la survie des individus. Mais, » on peut donc s’attendre à des effets positifs ou négatifs des changements de taille sur le fonctionnement des réseaux alimentaires en fonction de l’effet relatif de la température sur la taille des différents organismes qui composent les réseaux alimentaires », d’après l’article de Techno-Sciences relatant l’article scientifique publié dans Ecology Letters.