La chaîne des Pyrénées est traversée par de nombreux ruisseaux, appelés gaves ou nestes. Leur débit fluctue en fonction des saisons. Faible en hiver, en été et en automne, il devient très important au printemps au moment de la fonte des neiges.
Ces ruisseaux courent à travers les roches, érodées au fur et à mesure par la puissance de l’eau. Au fil des cours d’eau, des vasques se sont formées dans lesquelles l’eau est plus calme.
Toujours fraîche et oxygénée, l’eau court même en hiver sous la glace.
Découvrez en vidéo les effets potentiels du changement climatique sur cette petite grenouille endémique des Pyrénées occidentales.
Seules 4 petites populations isolées les unes des autres sont présentes en France. Côté espagnol, l’espèce se répartit en 2 populations de taille plus importante.
Son aire de répartition réduite et ses exigences écologiques en font une espèce particulièrement fragile face aux modifications de température et de cycle de l’eau prévues en lien avec le changement climatique…
Cistude Nature met en place des suivis de la répartition et l’abondance des têtards de grenouille des Pyrénées. Le protocole utilisé est issu d’un protocole national, nommé POP Amphibiens. Plusieurs transects* font l’objet de comptages tout au long du programme.
Entre 2016 et 2021, l’Université de Pau-Pays de l’Adour a étudié les effets de la température de l’eau sur les performances des têtards. Des expériences ont été menées in situ (sans conséquences pour les têtards) pour déterminer les températures optimales de développement des têtards.
En parallèle, grâce à des « modèles biomimétiques » – des artefacts mimant les réponses corporelles des individus à de contextes microclimatiques différents -, les effets du contexte de vie des adultes sur leur hydro-termo-régulation a été étudié.
Retrouvez les résultats des suivis et des expérimentations sur la page dédiée aux résultats.